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Le coeur battu en format numérique
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Le coeur battu
Berthe était arrivée trop tôt dans la vie du jeune couple. Née avec un poids d'un peu plus d'un kilo, d'une mère d'à peine quinze ans, la vie ne sera pas douce avec elle.
Olivette, la maman, élevée au couvent pour l'éloigner de sa mère qui aimait trop les hommes était devenue une femme plutôt froide et rigide.
Rodrigue, le papa, blessé par la mort de sa mère très tôt, un homme orgueilleux et dur qui ne savait pas comment se faire aimer.
Tout ce que voulait Berthe, être aimée de sa famille plus que tout.
Malheureusement, elle eut le coeur battu plus souvent qu'à son tour
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J’adore les romans québécois qui relatent une autre époque que nos générations antérieures ont vécue. J’aime apprendre sur leur réalité qui était très différente de la nôtre. Autant sur la société, le travail, la famille et la religion qui était LA SOURCE en qui on ne jurait que par elle.
L’histoire raconte la vie de Berthe, fille d’Olivette et de Rodrigue, arrivée trop tôt (avant le mariage, les obligeant à passer devant l’autel). Cette petite Berthe nait avec une santé fragile se qui occasionne beaucoup de dépense pour Rodrigue qui travaille très dur pour subvenir à sa famille. Il répète souvent que Berthe aurait dû mourir à la naissance. La pauvre fille très intelligente, comprend assez tôt que son père ne l’aime pas. Elle cherche néanmoins plusieurs façons de se faire aimer. Elle parvient à recevoir un peu d’amour de sa mère et de sa plus jeune sœur, mais le reste de sa famille ne cesse de la rabrouer, surtout sa sœur Guylaine. Elle quitte l’école très tôt pour aller travailler dans une famille riche. Son père profite de sa paie pour lui demander une pension, même si elle revient chez elle seulement les dimanches.
Mais Berthe devient une femme attachante. Travaillante, respectueuse, souriante, polie, et parfois têtue, elle réussit à se faire aimer par ses compagnes de travail et ses employeurs. Cependant c’est l’amour de sa famille qu’elle souhaite recevoir. Réussira-t-elle ?
Quant à son père Rodrigue, on aime détester cet homme peu démonstratif de ses émotions (comme la plupart des hommes de cette époque) On sait qu’il aime sa Olivette et le reste de sa famille. Toutefois, le «paraître» et la fierté sont très importants pour lui. Et que dire de son orgueil mal placé. On souhaite qu’il finisse par «piler» dessus.
Réal a un talent caché pour l’écriture. On s’imagine revivre cette époque (1943-1964) très facilement. La lecture coule tel un ruisseau. On enchaîne les pages avec curiosité pour savoir se qui arrive à Berthe.
Si vous chercher un roman historique, à la fois, tendre, drôle et attachant, car on aime Berthe, je vous le recommande.