Le syndrome de la page blanche
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Qu’est-ce que le syndrome de la page blanche ?
Ce syndrome est considéré comme une panne d’inspiration pour un.e écrivain.e.
La définition sur Wikipédia se lit ainsi : On le définit aussi le terme de leucosélidophobie, qui est un trouble psychique de l’écrivain ou d’autres artistes, se présentant comme l’impossibilité de commencer ou de continuer une œuvre.
Quelles en sont les causes ?
- La peur que notre texte ne soit pas assez bon. On tombe alors dans la performance et la nervosité embarque nous créant un blocage de nos idées.
- Le manque de confiance. L’impression d’être un.e imposteur.e (pas un.e vrai.e auteur.e)
- Trop de sujets, trop d’idées pour l’histoire à raconter qui fait en sorte qu’on ne sait plus par où commencer.
- Le stress relié à l’échéance trop serrée dans notre horaire.
- Une histoire décousue, un manque de motivation pour un texte qui ne nous passionne pas.
- Le sujet d’une histoire trop vague. Le manque de recherche ou d’information pour notre histoire.
Toutes ses raisons sont valables pour faire chou blanc devant notre écran ou notre cahier de notes.
Maintenant comment vaincre ce syndrome ?
Pour ma part je tiens à te préciser que je ne fais pas exception à la règle. J’ai vécu ce syndrome autant en écrivant L’alliée que pendant la composition de Là où poussent les lotus.
Pour L’alliée, je connaissais mon sujet. J’avais tracé la ligne de départ et celle de l’arrivée. Je savais comment tout ce terminerait. Je m’étais mis des plages horaires pour écrire. Souvent c’était le soir, la semaine ou mon garçon était chez son père. Je m’installais confortablement sur mon divan. Mon cahier de notes (livre de recettes pour ceux et celles qui connaissent l’histoire du carnet de notes Mon allié) était toujours à mes côtés. J’avais même à portée de ma main mon dictionnaire des synonymes. (Je sais qu’on peut trouver tous les synonymes d’un mot sur google) Mais pour moi ouvrir une autre page sur mon portable me menait directement à une distraction qui pouvait me faire perdre mon idée.
Donc premier truc : S’assurer de ne pas être dérangé.e. Trouve-toi un endroit calme qui te convient. Pour moi le silence durant l’écriture est important. Pour d’autre un fond de musique aide à la concentration.
Ensuite, ce qui a fonctionné, est que je n’ai pas écrit mon livre en commençant du début jusqu’à la fin. Par exemple, j’avais l’inspiration pour un moment dans l’histoire qui n’était pas la suite de mes derniers écrits, je descendais mon curseur pour aller à une page plus loin dans l’histoire et j’écrivais mon inspiration. Puis si ce soir-là, c’était juste cette inspiration que j’avais réussi à écrire et que je n’avais pas continuer la suite de ce que j’avais entrepris la veille, j’étais quand même fière du travail écrit.
Deuxième truc : Ne pas écrire dans l’ordre chronologique de l’histoire peut aider à vaincre le syndrome de la page blanche.
Il m’est aussi arrivée de douter de ce que je voulais écrire par peur d’être jugée. Que penseront les gens qui me liront. C’est mal écrit, ça ne se dit pas, c’est cru, pas assez détaillé.
Quand on doute, toutes les craintes y passent et bang, le syndrome apparait sur notre page blanche.
Troisième truc : Wooooo ! Calme-toi, prends une pause, respire, recentre-toi. Oui il ce peut que certaines personnes n’aiment pas ton histoire, trouveront que les mots ne sont pas justes, pas assez poétiques, trop crus. Et c’est ok ! Ton style d’écriture ne peut pas plaire à tout le monde. Ecris-le puis par la suite quand tu le feras lire par des lecteurs bêtas tu réajusteras ton texte s’il y a lieu.
Pour les Lotus, j’ai embarqué dans le projet sans trop savoir quoi écrire. Je peux te dire que le syndrome de la page blanche est arrivé assez rapidement. De plus, on avait une date d’échéance avec un nombre de mots maximaux à respecter. Un gros défi pour moi.
Encore une fois, je me suis mise des plages horaires à respecter pour écrire. Comme il fallait écrire sur un moment charnière de notre vie je suis retournée dans mon passé, alors que j’étudiais au Cegep et j’ai commencé à coucher sur papier tous les souvenirs que je voulais énoncer pour ce texte. Par la suite, j’ai fait le ménage en enlevant ce qui n’était pas pertinent pour l’histoire.
Donc je vous laisse sur le quatrième et dernier truc : L’écriture intuitive, ou automatique peut aider à combattre le coquin de syndrome.
Et je termine en te disant :
N’EFFACE JAMAIS TOUT CE QUE TU ÉCRIS TANT QUE TON HISTOIRE N’EST PAS TERMINÉ.
J’espère avoir pu t’aider à vaincre le syndrome de la page blanche.
Je t’invite à t’inscrire à mon infolettre en me laissant ton courriel pour recevoir d’autre trucs et des promotions.
Si tu veux me rencontrer, je serai au Salon Passager le samedi 9 novembre de 10h à 16h à Ste-Catherine au Centre municipal Aimé-Guertin, 5365 Boul. Saint-Laurent