Ma première photo publique quand j'ai annoncé que j'avais terminé l'écriture de mon premier roman

Différence entre l'auto-édition et une maison d'édition traditionnelle

A l’époque quand j’ai terminé l’écriture de mon premier roman L’alliée, je voulais que mon livre soit lu par le plus de monde possible. Je voulais que les gens sachent mon histoire, puissent comprendre les dessous du côté d’une conjointe qui apprend que son conjoint veut faire la transition pour être une femme. Je voulais que les gens découvre ce qu’est un.e allié.e.

Mais en même temps, j’avais peur. Peur de me faire juger. C’est dur d’être dans l’objectif des gens qui jugent sans raison quand tu n’es pas bien outillé. C’est à ce moment que j’ai eu l’aide d’une mentore dans ma vie personnelle, puis par la suite, une autre pour savoir comment lancer mon roman.

Ce que j’avais écrit pendant 2 ans, les émotions que j’avais couché sur papier, j’étais enfin prête à les partager au monde entier. Toutefois, je ne savais pas comment m’y prendre. Dans ma tête, seulement les auteur.e.s pouvaient être publié.e.s.

Mais oh minute ! Je crois que je suis une auteure là ?! J’ai plus de 75 000 mots d’écris, que je me suis dit.

Maintenant comment je dois m’y prendre ?

C’est à ce moment-là que j’ai rencontré une coach d’écriture. Elle m’a expliqué la différence entre s’auto-éditer et se diriger vers une maison d’édition. Les deux sont intéressants :

L’autoédition : Il y a plusieurs étapes importantes à faire quand on publie un livre :

  • Lecteur béta
  • Quoi magasiner
  • Les choix à faire
  • Les obligations
  • Les moyens de financement
  • Comment être visible
  • Le lancement
  • Les évènements littéraires

C’est toi qui débourses tous les frais de ton livre. Cependant tu récoltes par la suite TOUS les bénéfices.

Maison d’édition : Tu n’as qu’à envoyer ton manuscrit dans plusieurs maisons d’éditions. Cependant, il peut y avoir un délai de 3-4 mois avant de recevoir une réponse favorable… ou pas.

Aucun frais à débourser, tu as plus de visibilité, toutefois, tes revenues sont moindre.

10% te reviens, 30% pour l’éditeur, 20% pour le distributeur, 40% pour les libraires.

Pour ma part, comme j’ai hâte de voir naitre enfin mon premier roman, je choisi l’autoédition. Je sais que j’aurai moins de visibilité et que je devrai moi-même la créer. Mais après tout, n’est-ce pas ça le concept de s’auto-publier ?

De plus, la liberté en revanche que tu maintiens est entière.

Ce que j’ai écrit, n’est pas censuré, changé, ou coupé. C’est l’intégralité pure.

Je ne veux pas qu’on change mon texte. Je me lance donc dans le vide, car je ne sais pas, à ce moment tout ce que je dois faire. J’effectue plusieurs recherches sur internet pour savoir comment aller dans des évènements littéraires. Comment approcher des libraires ? Comment faire pour que mon livre se retrouve dans les bibliothèques ? Je suis toujours à l’affut du prochain truc à ajouter à mon bagage pour faire connaitre mes livres.

Si tu sens que tu as cette fibre en toi, j'ai rassemblé toutes mes recherches dans une formation en ligne pour s'auto-éditer.

Également, tu peux choisir les maisons d’édition à compte d’auteurs. Tu dois débourser un certain montant.  Ces maisons d’éditions se positionnent entre l’autoédition et les grandes maisons d’éditions reconnues. Tout dépend de la liberté et de la visibilité que tu désires obtenir.

Au plaisir de t’aider dans cette belle aventure d’autoédition.

 

Marie-Claude Cournoyer, l’auteure colorée.

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